Mes lectures

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L’été est une période propice à la lecture, j’ai l’impression de me « mettre à jour » pendant les vacances en ce qui concerne les sujets qui me passionnent! C’est pourquoi j’ai décidé de vous parler un peu de mes lectures passées, actuelles et futures!

Sur la route de mes vacances, c’est monsieur qui conduit! Alors j’en profite, et cette année j’ai lu « Ces bêtes qu’on abat » de Jean Luc Daub. C’est un livre que j’ai d’abord eu en version numérique, mais ce format ne me convient définitivement pas et j’ai finalement acheté une version papier que j’ai emportée avec moi. L’auteur témoigne de ces enquêtes au sein d’abattoirs qu’il réalise pour une association de protection animale. Des années d’enquêtes qui lèvent le voile sur le triste sort des animaux dont l’avenir est tout tracé…Il décrit de manière très précise et technique tout ce qu’il a pu voir et vivre au cours de ces visites et on ressent bien l’horreur, la détresse et l’impuissance qu’il a pu ressentir. Il est clair que ce témoignage ne peut laisser indifférent, et même si l’auteur dit souffrir de son incapacité à sauver ces animaux, l’écriture de ce livre met en lumière le fait que manger de la viande n’est pas un acte anodin.

J’ai enchaîné sur un livre qui m’a été prêté par un ami. Il s’agit de « Eat » de Gilles Lartigot. Je ne connaissais pas son auteur et je dois dire qu’après avoir fermé ce livre, j’aurais tellement aimé l’avoir en face de moi pour continuer la discussion! « Eat » est un livre qui dénonce notre alimentation moderne et tous ces effets néfastes sur notre santé et la planète. Il est très agréable à lire, regorge de témoignages et est illustré par les photos de Jean Luc Daub, prises au cours de ces visites au sein des abattoirs. Vous y retrouverez également des recettes utiles.

La lecture glamour de l’été: « Le charme discret de l’intestin » de Giulia Enders. J’avais entendu parler de ce livre et je suis tombée dessus un peu par hasard dans une librairie alors que je cherchais (encore!) un ouvrage sur la consommation de produits animaux. Et bien je n’ai pas été déçue! Son auteur traite ici ce que l’on peut désormais appeler « le deuxième cerveau » et son rôle sur notre santé. Il est illustré de manière originale par sa sœur. J’ai beaucoup apprécié cet ouvrage qui m’a fortement rappelé mes cours de physio à la fac (mon prof de l’époque nous rabâchait sans cesse « le côlon ça s’éduque! »), je l’ai trouvé très clair, très instructif, bien écrit et plein d’humour!

Autre sujet « La magie du running » d’Anne Dubndidu. Vous ne le savez peut être pas mais j’adore courir! J’ai commencé le running il y a un an, et je ne peux plus m’en passer! Je cours au moins 3 fois par semaine, j’ai fait beaucoup de progrès, participé à plusieurs courses officielles sur de courtes distances (mais je n’ai pas dit mon dernier mot!), subi ma première blessure (et je m’en serai bien passée…). Bref, je suis ce qu’on appelle une « running addict »! J’ai découvert l’auteur de « La magie du running » sur Instagram et ma curiosité ainsi que les bons avis de ses lecteurs m’ont poussée à acheter le livre. Je trouve que c’est un super livre lorsque l’on veut débuter la course à pied. Il est rempli de bons conseils (équipement, entrainement, nutrition…), motivant, il donne envie de prendre soin de soi et de repousser ses limites. Il propose également des programmes d’entrainement pour atteindre un objectif précis et j’ai hâte de les mettre en application! Personnellement, ce livre m’a donné envie de tester le fractionné! Seul bémol…je l’ai lu en une après-midi!

« Le cri de la carotte » de Sandrine Delorme est un ouvrage que je commence à peine. Comme vous le savez (ou pas…) je suis en train de « végétaliser » mon alimentation dans le but de devenir végétarienne (pour des raisons de santé, de respect de l’animal et de la planète). J’ai déjà parcouru un long chemin et je me considère déjà comme une végétarienne car je n’achète et ne cuisine ni viande, ni poisson et je ne ressens aucune frustration, bien au contraire, je me sens bien plus en paix avec moi-même et en harmonie avec la planète (bien que je sois loin d’être irréprochable écologiquement parlant mais j’y travaille!). J’ai mangé de la viande pendant 30 ans, certes je n’ai jamais été une grande consommatrice, mais j’arrive tout à fait à m’en passer. Le problème avec le végétarisme…c’est les autres! Mes amis proches ont compris ma démarche, partagent volontiers des repas végétariens avec moi et s’initient même à ce type de cuisine lorsque je suis invitée chez eux! Cependant, j’ai encore, du mal, lorsque la personne qui me reçoit n’est pas au courant de mon type d’alimentation, à refuser le plat de viande qu’elle vient de cuisiner…La seule solution que j’ai trouvé pour le moment et de manger à table avec eux, de glisser dans la conversation mon désir de végétarisme strict, s’en suit alors une conversation, des échanges intéressants et si tout se passe bien, la prochaine fois que je serais invitée, j’aurais droit à un menu végétarien (sinon je ne mangerais pas, après tout maintenant, ils sont au courant!). Mais ça c’est dans le meilleur des cas… Cela n’est pas toujours évident et moi aussi j’ai dû essuyer les sempiternels « ça sert à rien, de toute façon tout ce qu’on mange c’est pourri », « j’aime trop la viande », « l’homme est fait pour manger de la viande », « ah mais alors tu manges que de la salade! ». Bref, j’essaye toujours d’argumenter, d’expliquer, de démontrer mais parfois je perds patience devant la mauvaise foi de certaines personnes et j’ai juste envie de dire « merde ». Je commence à peine « Le cri de la carotte » dans le but de me remettre sur le droit chemin de l’échange et d’enrichir mon argumentaire! Son auteur partage son expérience en tant que végétalienne militante, le livre possède de nombreuses références et est illustré avec humour par Insolent Veggie. Je sens que je l’aime déjà…

Enfin, je voulais vous parler d’un livre qui a été pour moi un électrochoc, celui avec lequel tout a commencé: « Faut-il manger les animaux » de Jonathan Safran Foer que j’ai lu il y a quelques années. L’auteur nous fait part de ses réflexions sur le végétarisme alors qu’il attend la venue de son premier enfant tout en caressant son chien et en se remémorant les plats traditionnels à base de viande de sa grand-mère. Jamais moralisateur, ce livre dresse un constat de ce qui se passe au sein des élevages intensifs et des abattoirs, du coût écologique de la consommation de viande, de ses effets sur la santé, de notre rapport à l’animal…Il est très bien référencé et brillamment écrit. C’est un livre qui ne peut laisser indifférent, pour ma part, il a complètement changé ma vie (rien que ça!) et je me rappellerais toujours le moment où je l’ai refermé… Je vous invite fortement à le lire.

Ma prochaine lecture sera « No steak » d’Aymeric Caron, mais je ne peux pas encore vous en parler! Oui je sais, encore un livre qui traite de la consommation de viande… et si je vous dis que j’ai travaillé 6 mois dans une boucherie industrielle, il y a 9 ans, dans le cadre de mon Master Nutrition et Sécurité Alimentaire, que j’ai vu des centaines de carcasses d’agneaux et de porcs pendus à des crochets dans de gigantesques frigos, que j’ai dû pousser des demi veaux coupés dans le sens de la longueur le long des rails des ateliers de découpe, que j’ai vu défiler des énormes pièces de bœufs emballées sous vide dans des cartons…vous me croyez? Comme quoi, ça laisse des traces.

 

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